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La phonetique française et la transcription des mots et verbes français
What you will learn
Typology: Transcriptions
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Mme Laur
I Introduction 1 les domaines de la phonétique 2 l’A.P.I. du français 3 les caractéristiques des principales catégories de sons II Physiologie de la phonation et phonétique articulatoire 1 l’appareil phonatoire 2 les différents processus physiologiques de la parole 3 les traits articulatoires des trois catégories du français 4 classification articulatoire des sons. III Quelques problèmes de phonétique combinatoire 1 l’instabilité de certains sons 2 loi de position des voyelles dans la syllabe 3 les groupes consonantiques 4 allongement de la voyelle et redoublement de la consonne 5 l’assimilation 6 la liaison et l’enchaînement IV Eléments de phonétique acoustique 1 définition 2 les différents types de sons et les paramètres acoustiques 3 étude des sons isolés de la parole V La prosodie 1 les paramètres acoustiques impliqués 2 l’intonation 3 l’accentuation 4 autres éléments prosodiques _____________________________________________________________________
Mme Laur
1 les domaines de la phonétique La phonétique articulatoire : la plus ancienne, consiste à à étudier comment les sons de la parole sont articulés, avec quels organes, quels sont les processus qui interviennent. Elle définit aussi quelles sont les variations dans le temps des divers sons, les variantes et leur distribution dans la langue. La phonétique acoustique : est l’étude des qualités acoustiques des sons, nécessite un appareillage pour recueillir et analyser les signaux sonores. La phonétique auditive ou perceptive : concerne la perception des messages vocaux, on y étudie ce qui est perçu par l’oreille, or l’oreille juge de façon subjective. En ce sens la phonétique perceptive se distingue de la phonétique acoustique qui elle analyse les sons de manière objective. 2 l’A.P.I. du français Cf : http://virga.org/cvf/alphabet.php CF :http://encyclopedie- fr.snyke.com/articles/alphabet_phonetique_international.html#Transcription_th. C3.A9orique_des_phon.C3.A8mes_fran.C3.A7ais
Mme Laur 1 l’appareil phonatoire et les différents processus physiologiques de la parole Les différents organes entrant en jeu dans la parole sont regroupés en 3 étages jouant chacun un rôle spécifique dans la caractérisation des sons de la parole et dans les paramètres acoustiques (hauteur, amplitude, durée): L’étage pulmonaire C’est l’étage de la soufflerie, à cet étage sont impliqués le diaphragme, les poumons, les bronches et la trachée ; à cette étape on peut agir sur la durée^12 et sur l’intensité^13 du son. L’étage laryngé Le larynx est situé au sommet de la trachée et est formé d’1 ensemble de 4 cartilages : tyroïde, cricoïde et 2 aryténoïdes. Au niveau du larynx on agit sur la fréquence^14 des sons. La fréquence avec laquelle les cordes vocales vibrent pour la réalisation d’un son est propre à chaque individu, cette fréquence propre est appelée ton laryngien ou fréquence fondamentale Les cordes vocales sont reliées vers l’avant au cartilage tyroïde, à ce niveau elles sont fixes. Vers l’arrière chacune est reliée à un cartilage aryténoïde, à ce niveau elles sont mobiles car ces 2 cartilages pivotent ou basculent sur eux-même. Lorsqu’elles sont rapprochées elles vibrent et la réalisation est sonore , lorsqu’elles sont éloignée selles ne vibrent pas et la réalisation est sourde. Rôle des cordes vocales : opposition réalisation sourdes/sonores – production de la fréquence fondamentale – production de l’intonation (variation de la f.f.) – production de sons différenciés – rôle dans le chant (les différents registres). La fréquence propre à chaque individu avec laquelle les cordes vocales vibrent pour la réalisation d’un son est appelée fréquence fondamentale^15. L’étage supra laryngé ou supra glottique (ou résonateurs) Il est composé de 4 cavités : Le pharynx peut se déformer (diminuer ou augmenter) par les mouvements du larynx (haut/bas) ou ceux de la langue (avant/arrière). La cavité nasale ne se déforme pas. Son effet résonateur est dû au passage de l’air lorsque le voile du palais est abaissé^16. La cavité buccale peut se déformer selon les mouvements de la langue ; elle est limitée en haut par le palais, en bas par la langue et en arrière par le pharynx. La cavité labiale se déforme grâce à la grande mobilité de ses lèvres, ce résonateur modifie le son à la sortie de la cavité buccale. (^12) selon que l’on expulse +ou – d’air le son sera + ou - long (^13) selon la force avec laquelle on expulse l’air le son sera + ou - fort (^14) c’est le nombre de vibrations par seconde des cordes vocales ; elle dépend à la fois de la longueur et de l ‘épaisseur des cordes vocales (plus les cordes sont grandes et épaisses, plus la voix est grave) (^15) ou encore ton laryngien ou son laryngé (^16) Cf processus de nasalisation
Mme Laur Ces cavités sont appelées résonateurs car elles sont responsables de la transformation du ton laryngien^17. A la sortie des cavités supra-glottiques on a des sons différenciés. L’ensemble des fréquences originales provenant de la déformation particulière des résonateurs s’appelle le timbre. La langue est le plus important organe de la parole après les cordes vocales. Le processus de nasalisation sert à opposer certains sons. Il existe dans toutes les langues surtout pour opposer les consonnes entre elles^18. Le processus de labialisation sert à différencier les sosn mais pas forcément à les opposer , à chaque son étiré ne correspond pas forcément un son arrondi. 2 les traits articulatoires des trois catégories du français Consonnes et semi-consonnes Un articulateur est une partie organique qui, en se rapprochant ou en touchant une autre partie organique, permet la réalisation d’un son. Dans l’articulation d’une consonne il y a 2 sortes d’articulateurs : Les articulateurs supérieurs Les articulateurs inférieurs 1 : Lèvre supérieure A : lèvre inférieure 2 : Incisives supérieures B : pointe de la langue (Apex) 3 : Alvéoles C : région dorsale de la langue 4 : Région palatale^19 (pré-dorsale, médio-dorsale (pré-palatale, médio-palatale et post-dorsale) et post-palatale) D : racine de la langue (Radex) 5 : région vélaire^20 (pré et post-vélaire) 6 : région uvulaire^21
Mme Laur 3 classification articulatoire des sons. Rappel des critères de classification Les consonnes :
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1 l’instabilité de certains sons Les consonnes nasales sont le plus souvent sonores, mais en finale elles peuvent être sourdes en fonction du contexte. En français méridional, dans les même mots [m] garde le plus souvent sa caractéristique sonore à cause du e final prononcé. Les liquides sont classés parmi les sonores malgré tout cela dépend beaucoup du contexte, en fait elles sont sonores dans un contexte sonore et sourdes dans un contexte sourd. Elles sont le plus souvent sonores à l’initiale, à l’intervocalique et à côté d’une consonne sonore et elles sont assourdies en finale et dans un groupe consonantique quand l’autre consonne est sourde. Le e muet est dit également caduc car il peut tomber. Lorsqu’il est prononcé son timbre est très instable. Les règles de distribution du e muet sont variables et dépendent à la fois du contexte et du locuteur (accent régional). Quelques règles : en début de groupe rythmique il est instable, en fin de groupe il n’est le plus souvent pas prononcé, à l’intérieur d’un groupe il est instable s’il n’est précédé que d’une consonne et il est maintenu s’il est précédé de plus d’une consonne. En français méridional ces règles ne jouent pas, la tendance est la prononciation de tous les e muets sauf dans le cas de la liaison quand ils se trouvent en finale de mots. 2 loi de position des voyelles dans la syllabe En français méridional, certaines voyelles rpoches au plan articulatoire sont distribuées différemment en fonction du contexte syllabique. Ces voyelles sont soumises à la loi de position dans la syllabe ; on parle aussi de distribution incomplète en disant que les 2 distributions sont complémentaires. C’est le cas des couples : [o] et [ ] - [e] et [ ] - [o] et [oe] Les 3 en gras se trouvent généralement en syllabe ouverte (càd en fin de syllabe) et les 3 autres en syllabe fermée. 3 les groupes consonantiques On distingue 2 grandes catégories de groupes consonantiques : Les groupes intra syllabiques : il s’agit d’une suite de plusieurs consonnes articulées au sein d’une même syllabe : [plak], [stRi] Les groupes inter syllabiques : plusieurs consonnes se retrouvent en contact à l’intersection de 2 syllabes, (sans être de véritables groupes consonantiques au sens phonétique du terme) : [aRtist], [aRke] Lorsque l’on parle de groupe consonnantique sans préciser lequel, on parle généralement du groupe intra syllabique.
Mme Laur 6 la liaison et l’enchaînement La liaison entre 2 mots correspond au fait :
1 définition Le son est un mouvement ondulatoire de l’air ou d’un autre milieu élastique qui produit une sensation sonore lorsqu’il atteint l’oreille. Un milieu est ‘élastique ‘ lorsque ce milieu se déforme au passage d’une onde et qu’il retrouve ensuite son état initial. Le déplacement d’une onde sonore consiste en une perturbation de la matière car, après le passage de la perturbation, les molécules d’air comprimées retrouvent toujours leur position initiale. L’onde sonore résulte de la vibration d’un corps (source sonore) et se propage à une certaine vitesse selon la densité du milieu : Dans l’air le son se propage à la vitesse de 340m / seconde Dans l’eau, la vitesse de propagation est de 1500 m /seconde Dans un solide tel que l’acier, la vitesse de propagation est de 5000 m / seconde La perturbation sera plus ou moins importante ( amplitude de la perturbation) et durera plus ou moins ( longueur d’onde ) selon la taille de la source de la perturbation. Au bout d’un certain temps, ( durée du phénomène), le milieu retrouve sa forme initiale, on parle alors de l’ amortissement de l’onde.
Mme Laur 2 les différents types de sons et les paramètres acoustiques La plupart des sons peuvent se répartir en 2 classes, celle des sons périodiques (violon, cordes vocales, …) et celle des sons non périodiques, encore appelés bruits ou sons apériodiques (explosion, torrent, claquement de porte, [s],…) Les sons périodiques complexes Les sons périodiques simples (ou sons purs) sont les plus facile à décrire car ils sont le résultat d’une simple oscillation, parfaitement régulière, cette dernière pouvant être représentée mathématiquement sous la forme d’une courbe sinusoïdale. Ces sosn sont en fait très rares (ex. : le ‘la’ d’un diapason, …). Perceptivement ils sont très épurés et paraissent peu ou pas naturels. Onde plane : l’onde se propage par tranches planes perpendiculairement à l’axe du temps. Onde sphérique : lorsque l’onde se déplace de la même façon dans toutes les directions. Onde diffuse : elle est réfléchie par de multiples obstacles (dans une pièce par ex.), le son peut venir de toutes les directions. d A T T A T Le signal sonore se reproduit identique à lui-même à des intervalles de temps réguliers. La sinusoïde décrit un cycle complet pendant un temps T appelé « période » ; ce temps s’exprime en seconde. On dire qu’un son est périodique chaque fois que l’onde sinusoïdale qu’il produit, se reproduit plusieurs fois identique à elle-même à intervalles réguliers. La fréquence f de l’onde sonore est égale au nombre de périodes par seconde, elle se mesure en hertz. Si la durée d’une période T (ou d’un cycle sinusoïdal) est de 1 seconde, cela signifie que la fréquence (ou le nombre de cycles par seconde) est de 1 Hertz. Si la période T est bde 1 / 2 seconde, la fréquence est de 2 Hertz (pendant 1 seconde on a 2 périodes). Si la période est de 1/ 10 de seconde, la fréquence est de 10 Hertz (pdt 1 sec. On a 10 périodes). … t
Mme Laur Les sons périodiques complexes Les sons périodiques complexes sont les sons que l’on a le plus l’habitude d’entendre, ils ont une forme beaucoup moins régulière. La forme sinusoïdale, elle est plus complexe, mais le tracé est toujours périodique et comporte une certaine amplitude. Si l’on représente temporellement le déplacement de ces ondes voici le type des courbes que l’on peut obtenir : d d t t T T Théorème de Fournier : Le physicien Fournier a démontré que n’importe quelle onde périodique, aussi complexe soit-elle pouvait être décomposée en un certain nombre d’ondes sinusoïdales simples : une fréquence de base appelée « fondamentale » et plusieurs autres fréquences appelées « harmoniques » ou « partiels ». Plus il y a de pointes dans une période et plus il y a d’harmoniques. Lorsqu’il y a beaucoup d’harmoniques dans une onde sonore on dit que le son est « riche ». Le fondamental F0 étant la fréquence de base elle constitue toujours la fréquence la plus basse du son. Les harmoniques F1, F2, F3… sont tous des fréquences multiples du fondamental. Exemple : si F 0 est égal à 200hz, F 1 est égal à 2 fois le fondamental, càd à 400hz, F2 est égal à 3 fois le fondamental, càd 600hz. d f 0 200hz t d f 1 400hz t d f 2 600hz t
Mme Laur Notion de timbre : Plusieurs sons périodiques complexes peuvent très bien avoir la même fréquence ainsi que la même amplitude et s’entendre différemment. La notion de timbre est très importante pour la différenciation des voyelles entre La représentation spectrale : L’analyse des sons périodiques complexes en composantes sinusoïdales s’effectue par des appareils électroniques appelés spectrographes. Ces appareils adoptent une représentation spectrale du son, càd qu’elle tient compte à la fois de la fréquence (en abscisse) et de l’amplitude (en ordonnée) mais pas de la durée! d A spectre t f 0 f 1 f 2 f (hz) La longueur de chaque raie est proportionnelle à l’amplitude de chaque harmonique : la 1 ère^ raie est f 0 , les suivantes sont les harmoniques f 1 , f 2 , f 3 … Pour l’analyse de la parole il est important de représenter la composante temporelle, on utilisera donc de préférence un représentation sono graphique qui donne les 3 composantes. L’amplitude est donnée par le degré de noirceur du tracé, plus l’amplitude est grande plus le tracé est épais (sur le spectre ce sont les traits les plus longs). Les sons apériodiques complexes Il s’agit de tous les sons qui ne donnent pas lieu à des vibrations périodiques, càd des vibrations se répétant de manière identique dans le temps. Les sons apériodiques sont des vibrations anarchiques ou aléatoires. Ca peut être des impulsions (explosion, claquement de portes, consonnes occlusives) ou des vibrations (vent, torrent, consonnes fricatives). Les impulsions Elles ont une représentation spectrale et temporelle très caractéristique. Les harmoniques sont extrêmement rapprochées. Pour représenter l’amplitude de toutes les fréquences on a une courbe d’enveloppe et un spectre continu. Spectre Représentation temporelle Courbe d’enveloppe T f t
Mme Laur Le transfert Le transfert fixe C’est lorsque, pendant l’émission d’un son de parole, les cavités pharyngo- buccales ne changent pas de forme. Il s’agit de toutes les voyelles du français et des toutes les consonnes constrictives. Le transfert variable C’est lorsqu’il y a changement de forme des cavités pharyngo-buccales en cours d’émission d’un phonème. Il s’agit des liquides, des semi-voyelles ainsi que de toutes les consonnes occlusives où il y a transfert variable car il y a 2 phases articulatoires : la fermeture (ou occlusion) pendant laquelle les articulateurs sont en contact et l’ouverture (ou explosion) pendant laquelle les articulateurs se séparent pour laisser passer l’air. La fonction de source La source périodique La source est dite périodique lorsqu’il y a vibration des cordes vocales : le mouvement périodique d’ouverture et de fermeture de la glotte produit une vibration des cordes vocales et un son complexe qu’on appelle la voix. Lorsque la source est périodique, le son de la parole produit est périodique (voyelle) ou quasi-périodique (semi-voyelle ou consonne sonore) lorsque celui-ci provient d’une source accompagnée de bruit (bruit de friction). Si le bruit est continu on a une semi-voyelle ou une constrictive sonore. Si le bruit est impulsionnel on a une occlusive sonore. La source apériodique On dit que la source est apériodique quand il n’y a pas de vibration des cordes vocales. Les sons produits dans ce cas sont tous des sons apériodiques mais ils proviennet tous d’une source de bruit. Il s’agit de toutes les consonnes sourdes Si le bruit est continu on a une constrictive sourde. Si le bruit est impulsionnel on a une occlusive sourde.
Mme Laur Tableau récapitulatif en fonction de Si et Ti Source Si Transfert Ti Type de son Pi Fixe voyelles Sans bruit Variable diphtongues Semi-consonnes Fixe constrictives Sonores Avec bruit continu Variable liquides* Avec bruit variable occlusives impulsionnel sonores Avec bruit continu fixe constrictives Sourdes Avec bruit variable occlusives impulsionnel sourdes
Mme Laur Les semi-voyelles Les formants évolutifs caractéristiques d’un transfert variable ressemblent à la voyelle correspondante : w u j i ‘h’ y
1 les paramètres acoustiques impliqués La prosodie regroupe la mélodie, l’accentuation et le rythme. Cela se traduit dans la chaîne parlée par les variations de plusieurs paramètres acoustiques : La fréquence (ou hauteur ) C’est la qualité du son d’être plus ou moins grave. C’est la variation dans le temps de cette hauteur qui donne la mélodie, ligne musicale de la parole. Cette mélodie est également appelée intonation et correspond aux diverses variations du ton laryngien (ou fréquence fondamentale^28 ). Ce paramètre se mesure en hertz. Les valeurs les plus élevées (aiguës) correspondent à des accents^29. L’intensité C’est la qualité du son d’être plus ou moins fort. Elle se mesure en décibels (dB). Ses valeurs les plus élevées correspondent à des accents (accents d’intensité). La durée Elle est mesurée en unités de temps, généralement la ms en ce qui concerne l’analyse de la parole. L’étude de ce paramètre peut être corrélé avec le paramètre intensifié ou fréquence dans l’analyse de l’accentuation ou d’autres phénomènes prosodiques tels que le débit. La pause C’est le silence pouvant délimiter des groupes de mots ou des phrases. Ce silence a une intensité et une durée. 2 l’intonation (ou mélodie) Elle dépend surtout de la variation de la fréquence fondamentale^30. Elle assure la ligne musicale de la phrase. L’unité linguistique sur laquelle on travaille habituellement pour étudier l’intonation est la phrase. La phrase est donc une unité intonative suivie toujours d’une pause (^28) fréquence par seconde des vibrations des cordes vocales (^29) on parle d’accents de fréquence (^30) Fo : fréquence de vibration des cordes vocales
Mme Laur à l’intérieur de laquelle on peut trouver des groupes intonatifs, les in tonèmes, marqués par la variation particulière d’un ou plusieurs paramètres acoustiques. Ex. : Fréquence Aiguë Fréquence Moyenne Fréquence Grave C’est sûr, Paul viendra Intonème continuatif Intonème conclusif L’intonation a plusieurs fonctions : Fonction expressive car elle véhicule l’affectivité et les états d’âme du sujet parlant. Fonction démarcative^31. Elle permet le découpage de la phrase en groupes syntaxiques permettant par ailleurs de mettre en valeur certains éléments en leur conférent parfois un statut d’énoncé complet (affirmation, question, description…). Cette fonction est la preuve qu’il existe dans la langue des règles d’intonation standard intégrées par les locuteurs^32 et qui permettent la construction d’énoncés corrects. Fonction modale. Elle assure la signification de la phrase en lui affectant une modalité exclamative, interrogative, énonciative ou impérative. C’est cette fonction qui permet parfois d’opposer certains énoncés pourtant construits de manière identique au plan syntaxique. Ex. : Fréquence Aiguë Fréquence Moyenne Fréquence Grave Paul ne sort jamais Paul ne sort jamais affirmation interrogation (^31) ou fonction d’organisation de l’énoncé (^32) comme le sont les règles syntaxiques